Comment se débarrasser de sa voiture à essence ?
Dans un contexte de transition énergétique, le marché automobile propose des solutions viables autres que les véhicules thermiques. Avant de disposer d’une nouvelle voiture, il est nécessaire de se renseigner sur les moyens de se débarrasser d’un véhicule à essence. Reprise par un professionnel ou élimination dans un centre agréé ? Retour sur les différentes possibilités, dans le respect de la législation.
Abandon de véhicule : des sanctions pénales à l’encontre des propriétaires contrevenants
Qu’elle soit en état de fonctionnement ou non, il est interdit d’abandonner une voiture sur la voie publique, dans la nature, ou même sur une propriété privée. La personne fautive s’expose à une contravention de 5e classe, soit une amende forfaitaire de 1 500 €. En cas de récidive, entre 1 et 3 ans à compter de la première infraction, l’amende peut être majorée. Comptez entre 3 000 et 3 750 €.
À titre indicatif, l’amende peut prendre la forme d’une astreinte journalière si l’infraction est constatée par le maire. En règle générale, il s’agit de 50 € par jour, à compter de la date d’exigibilité de l’enlèvement. Au même titre qu’un stationnement abusif, on considère qu’un véhicule est abandonné après 7 jours d’immobilisation. La mise en demeure des services municipaux survient dans un délai de 15 jours.
Faire appel à un professionnel pour racheter ou reprendre son véhicule à essence
Lorsqu’on souhaite se débarrasser de son véhicule à essence, il est recommandé de solliciter un professionnel. Par exemple un garage à Vannes, ou dans une autre ville, qui dispose d’un service de reprise. Il peut s’agir d’une prestation unique, ou d’un échange si le propriétaire envisage d’acquérir un nouveau véhicule. Le fait de solliciter la même société permet de négocier les prix ou d’obtenir des avantages. De même, un repreneur propose un accompagnement et une offre étendue pour gérer l’ensemble d’un projet de reprise/achat :
- des solutions de financement sur mesure ;
- une livraison à domicile ;
- des extensions de garantie…
À cela s’ajoute la possibilité de souscrire à un contrat d’entretien, selon le prestataire sollicité. Ce dernier peut être un garage à Vire, un repreneur ou encore un concessionnaire automobile. Si vous souhaitez bénéficier d’une prime à la conversion, renseignez-vous sur les conditions d’éligibilité. Pour un véhicule à essence à céder, la date de première immatriculation doit être antérieure à 2006. Autres critères, une durée d’acquisition supérieure à 1 an ou, à défaut, avoir conduit le véhicule au moins 6 000 kilomètres. Ces éléments sont susceptibles de varier selon l’évolution de la législation en vigueur.
Se tourner vers un centre agréé pour les voitures à essence hors d’usage
Qu’il s’agisse d’un garage à Alençon, comme ailleurs, la solution évoquée précédemment concerne les voitures en état de fonctionner, non les épaves. Pour les véhicules à essence hors d’usage, il est nécessaire de se tourner vers un centre agréé. Généralement, il s’agit de casses ou de démolisseurs. Afin de connaître le site le plus proche de chez soi, il suffit de contacter la préfecture départementale. Vous pouvez aussi consulter un annuaire en ligne. Plusieurs justificatifs sont à prévoir lorsqu’on remet un véhicule à un centre agréé. En voici une sélection non exhaustive :
- le certificat d’immatriculation barré et qui comporte la mention « Vendu le [date] pour destruction » ;
- un justificatif de propriété pour les véhicules de plus de 30 ans ;
- une déclaration de cession de véhicule complétée en double exemplaire ;
- un certificat de situation administrative de moins de 15 jours…
Vous ne disposez pas de la carte grise ? Un avis de retrait du certificat voire une déclaration de perte ou de vol sont exigés. La procédure de destruction demeure gratuite. Cependant, les frais de remorquage peuvent être facturés. Il faut généralement compter une cinquantaine d’euros. Par la suite, un certificat de destruction est remis à l’ancien propriétaire.
Vendre son véhicule à essence pour pièces détachées : ce qu’il faut savoir
Une autre option consiste à garder son véhicule sur sa propriété et proposer la vente de pièces détachées à des particuliers ou à des professionnels. Il faut toutefois respecter de bonnes conditions de stockage. Vous devez éviter toute dégradation supplémentaire ou les risques d’épanchement de liquides (acide de batterie, liquide de frein, huile moteur…). De plus, cette solution prend du temps, nécessite de la patience et de la disponibilité. À noter que certains acheteurs acceptent d’acquérir la voiture pour pièces dans son ensemble.
Il existe plusieurs solutions pour se débarrasser d’une voiture à essence. Dans la mesure où elle est encore en état de fonctionnement, il est conseillé de se tourner vers un professionnel, tel qu’un garage, un concessionnaire ou un repreneur automobile. Pour un véhicule hors d’usage ou pour une épave, il faut remettre la voiture à un centre agréé. Ce dernier se chargera de sa destruction. Le traitement spécifique de certaines pièces, comme la batterie, est aussi prévu.